Là où tout commence...
Je pourrais commencer par "c'est décidé, je perds ces putains de trois kilos, je diminue l'alcool et je me trouve quelqu'un...". Oui. Mais non. J'ai encore quelques années devant moi pour me faire un plagiat d'un célèbre vrai faux journal.(Enfin, j'espère).
Cela dit, c'est décidé quand même.
Je l'ai décidé aujourd'hui, 22h, une gauffre au chocolat à la main.
Dis comme ça, on pourrait croire que je suis une sorte de petite rondouillette gourmande. Eh bien non. Pas si ronde, et certainement pas gourmande. Et pourtant, pour une pas gourmande (j'aime pas tellement ça, le chocolat, en fait), j'ai dévellopé récemment une sorte de TOC, bizarrement assez commun chez les filles. On manque d'amour, voire de sexe, voire des deux, on s'empiffre. Et voilà, c'est ça mon problème, là, je manque d'amour.
Ca aussi , c'est peu fréquent chez moi, je suis du genre célibataire ultra endurcie, et quand j'ai besoin d'affection, j'en prends, ou j'en trouve. Le problème, c'est que, malgré tout, on a un cerveau et les lendemains de la veille, on se dit qu'on a tout interet à choisir le chocolat, plutot qu'un vague pote qui a eu son ego regonflé d'avoir été le choix de la soirée.Ego un peu facile, quand on sait que c'est évident que ce n'est que prise de despespoir que j'ai été cherché quelques minutes de plaisir égoiste. Quelques minutes, parce que ça ne va pas bien loin. Parce que si je partage ma salive (j'ai beau essayé de trouver une manière de le dire joliment, j'trouve pas.) avec le premier plouc réceptif en période de disette affective, je ne couche pas , moi, madame. Parce qu'en plus d'être une fausse gourmande, qui s'empiffre de chocolat sans réellement aimer ça, je suis une fausse fille facile. En fait, je suis une vrai fausse romantique: je ne sais pas coucher sans aimer. Et je n'aime pas facilement, ça, on peut le dire. On en tire les conclusions qu'on peut en tirer. Je suis une version trash de Marie, une Marie qui abuse de la vodka et a des relations ambigues avec tous ses soi disant amis.
Soit, je m'égare.
J'étais donc là, ma gauffre dans une main, à me dire que cette fois, ça y est, je les perds ces 5kilos!
Voilà donc the "day one": je pars à 64 et j'm'arreterai à 59. Et par la même occasion, je prends comme résolution de m'amuser aux soirées sans (trop) d'aide alcoolisée, et je ne fourre pas ma langue dans la bouche du premier venu (ok, la , c'est pas classe).
